samedi 21 juillet 2012

Carnet de voyage



Good bye Lénine : première impression de la ville

Je sais que vous avez adoré ce film. Et Bratislava me fait vraiment penser à ce film. Une ville ex soviétique avec des bâtiments fantômes et des magasins d’une bizarrerie unique. Un tramway ronronnant qui date de je ne sais quelle époque et des rails moisis.
Mais encore une fois comme la mondialisation est passée par là, il y a une zone pédestre plutôt moderne avec des magasins de renommée internationale et des pub et resto comme on en trouverait partout dans les villes touristiques. L’irish et sa musique live, le Kebab turque et bien entendu le Macdo…
Les gens aiment cette ville parce qu’elle est proche d’autres jolies villes comme Vienne ou Prague ou même Budapest. C’est incroyable d’aimer vivre ici pour la proximité qu’on a avec d’autres belles villes. Mais c’est comme ça et pas tout le monde peut choisir la ville où il veut vivre.
Les gens comment ils sont ? je parle bien entendu des bratisla boys et bratilsa girls. Eh ben ça change de l’Homme méditerranéen, ils sont certes très jolis à première vue mais quand même froids et très difficiles d’approche.
Alors quand je me balade tout seul la nuit, bien qu’étranger et que je devrais être l’observé, je les observe tranquillement du haut de mon mètre 82 (laisses passer) et j’observe aussi le silence surtout si dans mon champ de vision un ange passe…



A vienne, joue là comme Mozart.

Certainement vous avez écouté une fois dans votre vie les 4 saisons de vivaldi, ou bien le 9ème symphonie de Beethoven ou encore les noces de figaro. Eh ben mettez toutes ces symphonies dans vos petits écouteurs d’I-pod nano et imaginez-vous dans une ville tout en relief. Les immeubles sont presque dorés, les gens presque trop riches et puis le luxe déambule de rue en rue. C’est un Paris en miniature dont je vous parle. Un concentré de beauté sulfurique et de tours glaçantes. Comme toute ville riche d’apparence, la superficialité est de mise. Le snobisme des grands de ce monde est mêlé à la sympathie du peuple.
Si vous prenez un taxi, dans une Mercedes dernier cri, certainement vous serez surpris comme moi, de l’élan humain du chauffeur qui vous fera la conversation sans rechigner. mais dans la rue, vous ne feriez pas le poids devant l’indifférence de l’étalage du luxe.
Comme dans toute jolie ville vous trouverez des gens faisant la manche, des clodos jouant un air de musique classique avec leur violon mal accordé. Et à chaque coin de rue vous trouverez un magasin de souvenirs et de désirs nommé Mozart.
Ce fut la capitale occidentale de la musique classique, tous les grands sont passés par là. et même notre ami Ludwig Van qui y est décédé. si jamais il vous arrive un jour d’atterrir sur un malentendu à l’aéroport de Vienne, ayez le pas lent et le regard scrutateur. Les murs sont remplis de partitions d’Amadeus. C’est leur fierté nationale et pour toujours il le restera. C’est dire que la musique peut créer des ponts entre les époques et rester à jamais dans nos mémoires…





Budapest, l’impératrice !

Vivre en Europe sans avoir visité une fois dans sa vie Budapest peut être considéré comme un crime de lèse-majesté. De toutes les villes que j’ai eu la chance de voir pour l’instant, Budapest est reine. le Danube est présent dans plusieurs pays de l’est mais il n’est pas aussi valorisé que dans cette merveille de ville qui respire l’Histoire.

Certes ne dit-on pas que quand vous rentrez en guerre, attendez que la Hongrie ait fait son choix pour choisir le camp d’en face. Mais que dire de ce pays ! Il a perdu presque toutes les guerres, il a subi la loi de plusieurs envahisseurs, mais les vestiges des monuments, vous transportent à travers le temps. Vous aimeriez l’opera si vous le visitiez, et je suis sûr que la langue ne sera point une barrière tant l’endroit est fascinant et l’or croule sur les murs. Vous voudriez siéger au parlement hongrois si vous rentriez dans ce bâtiment vieux d’un peu plus d’un siècle et qui dit tant sur l’histoire de ce pays. Et puis tous les endroits religieux, la basilique saint Etienne, la synagogue… Et du haut de la colline, dans le château de Sissi l’impératrice, une vue imprenable vous agrippera pendant de longues minutes avant de vous jeter dans le musée des impressionnistes hongrois. 

Enfin, ce qui m’a le plus marqué est l’accueil et la chaleur des Budapestois. Cela change de la froideur de l’est car ces gens malgré leurs déboires avec l’étranger durant les siècles précédents savent recevoir les innombrables touristes qui affluent jour après jour…

Et comme le diraient la plus part des budapestois, Cela valait bien un havane…





Anonyme

2 commentaires:

  1. j'ai pas pu trouver mieux pour te remercier de ce voyage sans visa, sans contrôle aéroportuaire quelconque, que cet enchainement de mots clés qu'est:

    Libellés : bratislava, casablanca, enjoy, europe, journée, life, maroc, photo, Rabat, social, vienne, voyage, zora, zora blog

    Un mélange harmonieux de pyramide et des chiffres et lettres, dicté successivement à la De larue (RIP). Merci :)

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