vendredi 28 octobre 2011

C'est la faute à dimanche | 10 avril 2011




Cette semaine a été longue, je n'ai pas pu me liberer l'esprit pour poster du neuf. 
Donc comme des realisateurs de films qui font des remakes, moi je reposte un article de mon ancien blog. Enjoy :)


"Je viens de voir un film. La fin impressionnante ;

Le premier des Lycans et le premier des vampires qui sont frères VS un hybride et l’héroïne du truc qui est Vampire mais a bu le sang du père des 2 premiers et donc qui est super puissante et ils vont se battre au nom de la paix pour les humains. Ok y avait pas qu’eux comme y avait aussi les super soldats du papa et un hélico et j’en passe des détails.

Je parle bien sûr d’Underworld II « Evolution » j’adore ce genre de films comme j’adore bcp de films (oui oui je sais il est de 2006 mais n’est-ce pas un art  et donc il n’y a pas de date limite !) et je sais que j’irais prendre le III la prochaine fois j’ai mon vendeur de DVD car c’est incroyable comme ça permet de se détacher de la réalité…

Sauf qu’à un moment, quand un Vampire mord un autre vampire (pas d’humain mordu car c’est plus très signifiant ou moins intéressant ou c’est dépassé) donc quand ça mort il y a des flots de sang.

Ma question donc est : le SIDA ne peut pas exterminer les vampires ?


Sincèrement, on nous éduque effrayés de se faire piqué par la même aiguille qu’une autre personne et ces vampires passent leurs temps à se mordre entre eux sans se demander où l’autre avait fourré sa gueule pendant des siècles !!!

Certes ils s’auto-soignent et ne meurent pas de balles normales, mais le SIDA est virus dans le sang.
Imaginez qu’un vampire avant de mordre quelqu’un il doit lui faire passer le test du VIH …

Aucun organisme de prévention n’avait pensé à exploiter l’image de ces créatures puissantes ?
Pensez-y. "

 Zora





mardi 11 octobre 2011

Là où on vit ne reflete pas qui nous sommes


Back from work - Long way home 



Mon saut du lit était voulu et non tortueux. C'est lundi pourtant.
Je sors en même temps que ma voisine de pallier, elle courait et se coiffait dans l’ascenseur.
Je ne suis pas la seule à être en retard apparemment.

En regardant son ombre bouger en pleine panique matinale, j'étais contente que mes cheveux bouclent. Les cheveux, le corps ou le visage c'est pareil, en prendre soin oui, mais pas en souffrir.

Ce que je redoutais c'est le moment où je sortirais du garage et je serais au milieu de la horde ... Casaoui.
Les gens qui me connaissent savent qu'après des années j'ai toujours des difficultés avec le peuple casaoui ; Du Raja au Real, des Paris sans le Hilton,  des riches de dettes et des biens portants dans le Versace.
Je ne pouvais pas ne pas parler de là où je vis, je prends le risque de me faire haïr, mais bon, le courage on dira.


Je vais definir les habitants de casa.
Tel Quel avait lancé la mode du peuple schizophrene. Belle image sauf qu'aucun handicape social ou isolement ne s'en découle, au contraire, ça vit même dans les espaces personnels des autres. 

A casa les gens sont plus pressés que les ambulances et leur vie biensur passe avant celle du gars ou la dame entre la vie et la mort.
Si tu veux tourner à gauche tu prends à droite et si tu prends à gauche c'est bien évidemment car tu souhaites tourner à droite. C'est un classique.
Ils ne comprennent pas que foncer quand c’est jaune retarde le passage des autres, qui ne voient pas à leur tour la raison de ne pas passer au jaune ou les 5 premières secondes du rouge, ils ont bien attendu les autres eux! C’est comme ça.
Je ne parle même pas du stationnement triple file quand ils peuvent garer à 2 metres car la place est libre. Mais qui ferait 2 gestes de trop pour stationner correctement ?!

Ca possède une corniche ... indéfinie. Pour les sportifs du matin ou du dimanche dans des Adidas vrais, pour les amateurs de brunch en lunettes de soleil, pour les amoureux de la vue sur mer. Jusque-là c'est bon. C'est aussi un Jamaa el fena improvisé entre le gars en Scream avec qui tu peux te faire photographier ou les marchands ambulants de petits gadgets surement toxiques pour nos enfants. Qui dit marché ambulant dit espace de promenade.
Imaginez, le coureur, dépasser la fille en robe de soirée à midi, éviter un jouet mis par terre pour attirer son attention (le blesser accessoirement mais qui y penserait), avaler la fumée de cigarette qui provient de cafés et se faire reluquer par le gardien de voiture assis à côté de moul détail.

Partout au fait c'est Ze place to be. Et en général c'est des places en quelque sorte … Incohérentes;
Voir des lives bands pour être vu, faire la marche en Nike rose pour être vu, porter ses tenues du soir en plein jour aussi pour amortir l'investissement. Partout c'est In car on y était. 
Pourquoi cette villes n'investit pas dans des caméras à chaque coins de rue, le peuple sera heureux ... Ah non, trop difficile, à casa les belles chosent ne durent pas et les trottoirs n'existent pas vraiment. Alors, l'humain, comme les voitures, comme les motos et les poussettes, ça marche et roule sur le goudron.

Parfois quand tu exprimes que tu passes 2h par jours en embouteillages car personne  n'arrive à respecter la file on t'explique que Casa est unique car c'est la capitale économique ... 
Personne ne veut heurter ce peuple si fragile et qui ne peut définir sa ville.
Sérieusement j'hésite, casa peut être capitale économique, industrielle et de l'agriculture, car ce qu'on en voit d'un regard neuf, c'est des camions partout, des cavaliers (pour être polie, je parle des conducteurs de carrosses), les vendeurs de fruits et légumes près des mosquées, c'est les mécanos près des magasins de meubles, 
C'est peut-être la ville où on taxe, on te taxe 2 dh pour la présence (C'est les gardiens les mieux payés du pays) on te taxe des vêtements si tu laisses faire, on te taxe le khôl acheté pour ta mère (même si on savait) on te taxerait ton appart si tu laissais les gens y entrer, on te taxe de ce que tu manges, on te taxe car tu es là. Parfois on croirait qu’on les fait vivre car ils ont bcp de depenses.

Cette ville doit être reconstruite pour être ce qu'on pense elle est. Revenant plus loin, cette ville doit être définie.
Si Fès est spirituelle, Rabat capitale administrative et culturelle (les projets pour cette ville suivent ce sens cohérent), Marrakech ville de la fête et des milles et une nuits (sans parler de la débauche), et Essaouira  ville de l'art.
Casa ne doit pas rester la ville du foutoir. 


« Là où on vit ne reflète pas qui nous sommes ... comment on agit si »


Zora


dimanche 2 octobre 2011

Revenir se chercher



Musso - Je reviens te chercher - Finaly ^^

Avez-vous eu déjà mis main sur le bouquin que vous vouliez, sans arriver à l'acheter ?

J'ai un livre qui m'a hanté.
Me connaitre, le connaitre Lui et puis connaitre L'histoire de ce roman ... Vous comprendrez pourquoi ce livre pouvait m'obséder car Lui m'avait hanté ;
Voilà pour vous le résumé de ce livre :

Je reviens te chercher
Un matin, Ethan reçoit le faire-part de mariage de Céline, la femme qu'il aimait et qu'il a quittée pour se consacrer à sa fulgurante carrière.
Désormais devenu l'un des plus brillants thérapeutes de Manhattan, Ethan est riche, célèbre, mais terriblement seul.
Il lui reste une journée pour rattraper son erreur et reconquérir Céline. Vingt-quatre heures folles et pleines de mystère au bout desquelles il sera tué par un inconnu.
C'est alors que l'incroyable se produit : la journée recommence. Ethan se réveille, au même endroit, le même matin, comme si le destin lui permettait de revivre ce moment décisif.
Réussira-t-il, cette fois, à saisir la chance de sa vie ?


Ce livre me parlait plus dans la peur d'être .... d'y etre.

Je l'avais commandé pour mon anniversaire de 2010 sans jamais l'avoir récupéré. Je n'avais pas réussi en plusieurs mois ce que lui devait réaliser en 24h. Ma vie n'était pas un roman... et si ce bouquin ne disait pas ce que je voulais lire ?


Je devais le récupérer encore un an après pour avoir le courage de continuer à croire. Mais je n'y suis pas allée, trop blessée et encore une fois, le mur s'était dressé devant moi. Notre vie n'était pas un roman pensait-il.

Aujourd'hui, 1.5 ans après, j'étais passée chercher de quoi bouquiner et il était là. Un seul exemplaire restait. Je ne parvenais pas à le prendre car ... il était trop tard cette fois.

Dans la vraie vie qui est la mienne, j'avais 15 min pour être chez moi avant que les supporters du Widad ne sortent du terrain et bloquent les routes (j'habite à côté du stade chanceuse que je suis)
J'ai saisi le livre, je l'ai payé et je suis partie.

Je le commencerais avant de dormir. Je sais que je le lirais en peu de temps. Il me réconfortera et parlera pour moi à ce que j'en ai feuilleté. Il me rendra triste car je comprendrais la tourmente des personnages. Il m'intriguera car je voudrais connaitre comment ils pourraient reussir ... ou pas.
Mais bon, n'est-ce pas la gloire des écrivains de nous toucher au plus profond et que les lecteurs puissent s'imprégner des personnages ?

Ce que vous pouvez me souhaiter ... Une bonne descente au plus profond de ce que je tais.


« Dépêchez-vous de vivre, dépê­chez-vous d’aimer. Nous croyons tou­jours avoir le temps, mais ce n’est pas vrai. Un jour nous pre­nons cons­cience que nous avons fran­chi le point de non-retour, ce moment où l’on ne peut plus reve­nir en arrière. Ce moment où l’on se rend compte qu’on a laissé passer sa chance… »





 Zora